Spiritisme Partie II : Les objectifs…

Arnaud THULY juin 4, 2013 9
Spiritisme Partie II : Les objectifs…

Bonjour à tous,

Nous revoilà pour la suite de ce petit dossier consacré au spiritisme. Après avoir rapidement survolé l’histoire de cette pratique, nous allons nous consacrer aujourd’hui a essayer de recenser un peu les raisons et les objectifs qui peuvent pousser à pratiquer le spiritisme. Nous essaierons ainsi de faire le tri entre les motivations pour lesquelles une telle pratique peut véritablement apporter quelque chose, et toutes celles où elles risquent surtout d’engendrer des soucis divers et variés (que nous étudierons tranquillement dans la dernière partie, la semaine prochaine).

_ Pour le jeu:
C’est terrible à dire, mais cette motivation est de loin, très loin, celle qui arrive en première position de nos jours. A une époque où la spiritualité a perdu beaucoup de son sens pour la majorité de la population, appeler les esprits pour se faire peur est devenu très à la mode, notamment chez les 15-25 ans. Il semblerait néanmoins que ce chiffre soit en baisse depuis quelques années maintenant, le véritable « pic » ayant eu lieu au milieu des années 90. Inutile de préciser que cette motivation est très certainement la pire. Les participants n’ont le plus souvent aucune conscience de ce qu’ils s’apprêtent à faire, ne se renseignent généralement même pas et se contentent de ce qu’ils ont pu voir dans un film, persuadés que ce genre de choses n’existe pas et qu’ils ne risquent donc aucune conséquence. Mais une fois plongé dans le noir, c’est souvent l’occasion de faire peur aux copains/copines…
C’est proportionnellement là qu’il y a le plus de problèmes, majoritairement dus au fait que les participants sur-réagissent à la moindre manifestation, dépassés par ce qu’ils pensaient n’être qu’un jeu. J’ai assisté à plusieurs séances de ce genre quand j’étais plus jeune, je relaterai ces expériences dans le prochain article (juste pour vous faire saliver ^_^)

Conclusion: A éviter, Vraiment!

_ Suite au décès d’un proche:
La motivation qui arrive en seconde position est celle du décès ou de la disparition d’un proche (parent, enfant, ami etc.). Elle est la motivation la plus compréhensible et donc la plus légitime. Qui, ayant perdu une personne qui lui est chère, ne souhaiterait pas s’assurer qu’elle est heureuse, qu’elle n’a pas souffert ou simplement, s’assurer qu’elle est bien décédée avec certitude? Ce dernier cas de figure est à mon sens le pire que je puisse imaginer. On a souvent vu les parents dont l’enfant avait disparu se rendre chez des médiums pour savoir ce qui avait pu arriver à leur fils/fille.
On ne compte plus les histoires dramatiques, les vies brisées suite à des conversations soit disant « spirites » avec des enfants « morts » qui réapparaissaient, bien vivant, 10 ou 15 ans plus tard, et dont les parents avaient abandonné les recherches, persuadés que le médium leur avait dit la vérité. Et ne croyez pas qu’il s’agisse de légendes urbaines, ce cas de figure est encore survenu l’année dernière aux états unis.
Sans tomber dans ce genre de situation terrible, je ne peux que déconseiller l’usage du spiritisme pour obtenir des réponses d’un proche disparu.
A celà plusieurs raisons:
Tout d’abord, la facilité d’être manipulé. Manipulé soit par le médium, soit par « l’esprit » qui se présentera comme le proche. A moins d’être préparé et de savoir bloquer son esprit, celui-ci est perméable et facilement exploitable pour n’importe quel esprit. Les plus joueurs n’auront ainsi aucune difficulté pour répondre à toutes les questions qui pourraient leur être posées, même très personnelles.
Songez à une chose toute simple: si vous posez la question, c’est que vous connaissez la réponse. Quand vous posez la question, vous pensez donc naturellement à la réponse. Et si vous connaissez la réponse et y pensez, vous pouvez être certains que l’esprit la connait alors aussi. Il n’est alors pas bien difficile pour celui-ci de manipuler la personne jusqu’à ce qu’elle craque psychologiquement.

Ensuite, parce que de telles séances sont généralement sujets à d’énormes bouleversements psychologique chez les participants, ce qui en fait des proies de choix pour toute entité un peu vampirique qui traînerait dans le coin. Même en purifiant bien l’espace, de tels projections de désespoir attirent de très loin, et c’est un bon moyen pour rameuter toutes les saletés du quartier. C’est d’ailleurs l’une des techniques d’entraînement à la traque.

Enfin, pour une raison toute simple: Même si vous veniez vraiment à tomber sur le défunt et pas sur une copie ou une autre entité, cela ne prouverait qu’une seule chose: qu’il est resté là. Quelles qu’elles soient, toutes les traditions sont d’accord sur un point: les esprits ne doivent pas rester mais continuer leur chemin. Appeler un esprit, penser à lui, le pleurer, c’est le meilleur moyen de l’inciter à rester. Dans certains cas, ils ne font qu’attendre un temps avant de continuer leur route, mais dans bien des situations, ce temps d’attente fini par aglir sur eux, et ils ne parviennent plus à s’extraire tous seuls. Pour éviter cela, le mieux reste donc de laisser nos proches en paix et de ne pas les appeler spécifiquement pour ne pas les inciter à rester.

Conclusion: Compréhensible, mais à éviter! Comme dit l’adage, pas de nouvelle = bonne nouvelle… c’est vrai aussi pour les personnes décédées

_ Pour avoir des réponses sur l’avenir ou le passé (vies antérieures etc.)
Troisième cas de figure  récurrent, l’aspect divinatoire (qui n’est pas sans rappeler le rôle de la nécromancie). Il n’est plus autant employé qu’avant, et seules les personnes qui s’intéressent vraiment à l’ésotérisme et à la divination y ont recours. Bien des expériences ont prouvées que de telles divinations pouvaient être très efficaces…. et beaucoup d’autres ont démontré l’inverse.
Clairement, la raison est toute simple: selon sur qui vous tombez, vous serez berné ou obtiendrez de véritables informations. Les esprits dits du « bas astral » sont les plus courants et n’ont accès à aucune information particulière. En général on passe de bons moments à rire avec eux (si si, et je contredis sans soucis toutes les grenouilles de bénitier qui prétendent qu’on ne doit jamais plaisanter lors d’une séance de spirite), mais les informations qu’ils transmettent n’ont aucune pertinence ni aucune réalité. Ils sont cependant (et de loin) les plus répandus. La majorité des esprits (ou entités) convoquées lors de séances spirites sont de ce type. On aimerait croire qu’un discours courtois ou des réponses apparemment pleines de sens sont signe d’un esprit supérieur mais il n’en est rien.
Un faible pourcentage d’esprit, généralement dits du « haut astral » ont accès à plus d’informations. Pourquoi, Comment?
Je ne rentrerai pas dans des considérations idéologiques à ce niveau, chacun concevra la chose comme il le souhaite.

Conclusion: Valable MAIS à partir du moment où le praticien est conscient de l’endroit où il met les pieds, et où les réponses qu’il attend n’ont pas un rôle décisif sur sa propre vie. Au même titre que la voyance, la divination spirite ne devrait jamais servir à rien d’autre qu’à faciliter nos choix, jamais nous orienter contre nos convictions sous peine de finir par se laisser dominer.

_ Pour avoir des réponses sur le monde astral et les esprits
Avant dernier cas de figure que nous présenterons aujourd’hui: celui de la « recherche ». Il est naturel, lorsqu’une personne a pris conscience de l’existence des plans subtils, qu’elle cherche à les explorer par divers moyens. Certains pratiquent le voyage astral, d’autres le spiritisme et d’autres méthodes encore. Le spiritisme est l’une des voies d’exploration classiquement choisie car plus accessible (tant en apparence que dans les faits) que le autres voies existantes.
Pour autant, comme lors des cas précédents, beaucoup trop de personnes se fient aveuglément aux propos tenus par les esprits sans se rendre compte du fait qu’il est très fréquent d’être berné. Le pire à ce niveau est de convoquer un esprit bien spécifique (Jésus, Bouddha, Saint Germain etc…). On assiste alors irrémédiablement à la création d’un égrégore de groupe (qui a dit « ca sent le vécu? 8-) ) qui transmettra les réponses telles que les participants les attendent. Pire encore, il arrive parfois que ce ne soient pas des égrégores qui se manifestent, mais bien de véritables esprits, qui jouent alors sans difficultés avec des groupes crédules. Je précise bien « pire », car il n’est pas rare que ce genre d’esprit se serve à proprement parler des participants pour se renforcer. Il convient donc de prendre énormément de pincettes dans ce genre d’approche. Elle peut être intéressante quand on a la chance de tomber sur les bons esprits/entités, mais elle mène bien souvent à de tristes illusions comme on en voit tant fleurir sur les forums ou sur les sites web.

Conclusion : VALABLE MAIS mitigé malgré tout. Trop de gens se perdent en chemin car ils sont trop nombreux à attendre de vraies réponses de telles séances, qui conditionnent ensuite leur conceptions religieuses, ce qui influe donc directement sur leur vie. Les conséquences peuvent être loin d’être négligeables…

_ Pour donner un coup de main…
L’une des plus belles raisons de pratiquer le spiritisme de mon point de vue, mais qui ne porte pas toujours ses fruits: chercher à aider les esprits restés. La plupart des esprits qui sont encore là ne le sont pas par choix. Il est fréquent qu’un évènement qui leur soit survenu les emprisonne dans un cycle perpétuel d’où ils ont un mal fou à s’extraire tout seuls. Bien des praticiens qui se sentent l’âme de véritables psychopompes pratiquent le spiritisme dans le seul but d’aider les esprits bloqués à s’extraire de leur condition.
Mais tout le monde n’a pas cette vocation, et surtout, tous les esprits ne souhaitent pas partir. Cela peut parfois paraître bizarre mais c’est une illusion de croire que les esprits soient nécessairement malheureux. Il est également illusoire de croire qu’ils deviennent nécessairement des « monstres » en restant. Dans ce genre de cas, ce qui compte n’est donc pas de vouloir à tout prix les amener « vers la lumière », mais simplement être là pour eux. On ne compte plus les fois où j’ai pu être confronté à des esprits qui étaient juste heureux de pouvoir discuter, voire dans certaines situations, de pouvoir juste « jouer » comme des enfants (selon l’âge auquel ils étaient décédés, ce fut par exemple le cas pour une amie qui avait deux esprits de jeunes enfant qui cohabitaient avec elle dans son petit appartement d’un vieil immeuble toulousain).
Aussi, rappelez-vous qu’il existe de nombreuses manières d’aider un esprit. Ce peut être en le libérant (ce qui n’est pas toujours à la portée de tout le monde) ou en s’occupant simplement de lui, en lui donnant du temps, en riant avec lui de bon cœur. Bref, en lui témoignant de l’intérêt. J’ai ainsi eu le plaisir (et j’ai vu cela arriver chez plusieurs amis) de rester en relation pendant des années avec une petite poignée d’esprits qui revenaient régulièrement lors de séances, heureux de pouvoir discuter. Au final, ils ont fini d’eux même par trouver le moyen de continuer leur route, mais les accompagner de cette manière leur aura probablement permis de se réaliser convenablement. Ce n’est bien entendu que mon point de vue, peut-être un vrai médium psychopompe aurait-il fait beaucoup mieux que moi et plus rapidement, mais cela fait partie de mes bons souvenirs :-)

Conclusion: VALABLE et plutôt deux fois qu’une, évidemment!

Ainsi se termine notre rapide tour d’horizon des raisons majeures de l’utilisation du spiritisme. Cet article n’a bien entendu rien d’exhaustif, mais il devrait déjà vous permettre de vous orienter un peu en fonction de vos propres motivations. Le spiritisme n’est pas une pratique dangereuse en tant que telle, mais elle soumet ses participants à bien des choses qu’ils ne sont pas toujours prêts à assumer: c’est là que la situation peut devenir très dangereuse.

Le prochain article clôturera ce thème, avec les 10 règles pour pratiquer sans (trop) de risque le spiritisme.

9 commentaires »

  1. De sirius Mardi 4 juin 2013 à 14 h 32 min - Reply

    J’ai assisté à plusieurs séances de ce genre quand j’étais plus jeune, je relaterai ces expériences dans le prochain article (juste pour vous faire saliver ^_^)
    Salut Arnaud j’ai également des enregistrements fait dans ces années (graves) il y a eu 1 mort, 1 fou, et le reste des autres membres est perdu de vu, j’insisterai toujours juste pour avertir des dangers que l’on encourt avec ces pratiques, en tant que Pro j’ai vu des gens ce trimballer 15 ans ces larves. Comme tu la dit il y a plusieurs degrés, phase (1) verre, table, planche oui-ja, voir pendule et écriture automatique (2) phase ou un médium prend l’entité et parle à sa place phase (3) l’entité s’incarne celle là je ne vous la conseille pas. Bien à toi Lionel De Sirius.

    • Arnaud THULY
      Arnaud THULY Mardi 4 juin 2013 à 14 h 48 min - Reply

      Naaaan mais ne spoile pas déjà la fin du film lionel, j’ai dit que j’aborderai les conséquences la prochaine fois ! :D :D

      Plus sérieusement, s’il est clair qu’il peut survenir bien des situations graves, on a à mon sens trop tendance à diaboliser le spiritisme plutôt que d’assumer le fait que le problème principal ne vient pas de la pratique (ni des esprits), mais bien des praticiens. 100% des problèmes qui surviennent dans n’importe quelle pratique ésotérique est lié directement au praticien: soit à son incapacité à se gérer lui, soit son incapacité à gérer ce qu’il tente d’approcher. Condamner le lion pour avoir mangé le photographe qui s’est approché à 1 mètre de lui sans prendre de précaution n’est à mon sens pas le meilleur moyen d’éviter les accidents, cela fini juste par inciter à tuer les lions.
      La spiritisme, comme toute pratique « évocatoire », demande des précautions pour éviter de finir dans une situation pire qu’avant de commencer. Ce sont ces fameuses « règles » dont je parlerai le prochain coup :-)

  2. Lionel de Sirius Mercredi 5 juin 2013 à 9 h 12 min - Reply

    Salut à toi, tu vois a chaque fois que nos chemin se croise je viens foutre les pieds dans le plats « c’est Karmique »  Mais c’est un tout autre sujet que tu pourras aborder sur un autre post ! (ton Karma n’est pas mal non plus maintenant le sais) lol.
    Je suis bien d’accord avec toi sur le fait que l’on diabolise le spiritisme, dans mes débuts vers ton âge ces séances mon apportés beaucoup, même si parfois elles se sont mal passées ! Il m’en est resté aujourd’hui le don de dialoguer avec les défunts, de mieux savoir me protéger dans les hauts rituels de magie opérationnelle, enfin la preuve inéluctable que le monde de l’au-delà existe belle est bien sans ambigüité ! Je vends de nos fabrications occasionnellement des planches de oui-ja, des rituels et encens spirit et effectivement les règles dont tu parleras au prochain coup sont pour ceux qui pratique cette technique appliqué à la règle, oui le lion n’est pas responsable du photographe à 1 mètre ! Le spiritisme c’est un peu comme l’alpinisme on ne part pas sur le flan d’une falaise abrupte sans un minimum de connaissance et de matériel indispensable pour ne pas chuter ! Et oui quand toutes ces règles dont tu parleras sont appliquées alors le spiritisme est une source de plus de connaissances sans danger Bien à toi Lionel de Sirius.

  3. Zoziau Mardi 13 août 2013 à 14 h 48 min - Reply

    Pour contredire tout cela, ma très petite expérience du spiritisme se fit dans le but que tu déconseilles le plus : par curiosité, et pour le plaisir.

    Coeur du Brionnais, ferme bourguignonne aux allures d’auberge espagnole où je passais mes étés adolescents, vieille dame toute simple, généreuse et terre à terre, qui croyait en dieu et roulait les « R », lourd guéridon de chêne trouvé dans une sacristie, séances « autorisées » par le curé du village, et supervisées par mon père, tout ceci fut débonnaire, drôle, et personne n’en a tiré la moindre conclusion (à propos de la réalité de « l’esprit » qui venait remuer la table et répondait à nos questions).

    Sauf moi, peut-être. J’avais relevé deux ou trois constantes intéressantes dans tout cela : 1. la table ne pouvait répondre correctement à une question, que si l’une des personnes présentes en connaissait la réponse, ou avait pensé la réponse. Exemple : « Combien les poules ont-elles pondu d’oeufs aujourd’hui ? » – si les oeufs avaient été comptés par le ramasseur, la réponse était correcte même si le ramasseur ne touchait pas la table ; si les oeufs n’avaient pas encore été comptés, le résultat était faux. On se rendait compte qu’un moins une personne, chaque fois, savait ou imaginait la réponse donnée.

    On était ainsi parti dans un délire sur un moine amant d’une noble d’un château proche, qui s’était suicidé et avait été trouvé là où était, à présent, la « Croix de l’homme mort » ; ce moine nous apprenait qu’une épine de la couronne du christ était cachée dans une statue chryséléphantine planquée dans les douves du château de la Clayette… Rien que ça.

    J’en avais déduit qu’il s’agissait d’un genre de « conscience collective », qui se créait au début de la séance, et qui parvenait à coordonner nos mouvements pour faire bouger la table, afin de nous donner des réponses lues directement dans nos esprits.

    Il eut une fois un épisode durant lequel la table a semblé un peu s’énerver, s’est mise à rouler dans tous les sens avant de glisser sur le carrelage de tommettes et de tomber sur le côté. On essayait de la faire décoller, d’abord sur deux pieds, puis sur un, puis « allez, sur zéro pied, vas-y !! » Et une ou deux séances où rien d’intéressant ne se passait, des mots incompréhensibles, ou des injures, et on laissait tomber.

    Beaucoup de rigolades, donc, et jamais d’effets paranormaux (hormis la table qui tournait, bien sûr). Mais la Marthe, ma grand-mère de substitution, ne l’eût pas permis !

    Aujourd’hui, je me dis que si entité il y avait, elle devait déjà utiliser une telle énergie pour soulever et déplacer la table, qu’il ne lui en restait probablement plus des masses pour faire du cirque dans la pièce, ou pour enquiquiner les participants. Un verre retourné ou une goutte de oui-ja, ce n’est plus la même histoire… Ca, j’hésiterais à le tenter…

  4. Sébastien G.A. Le Maôut Vendredi 5 septembre 2014 à 13 h 14 min - Reply

    Moi qui adore ma Oui-Jà… Enfin un qui explique bien, qui donne les bonnes raisons d’utilisations sans stigmatiser et dénigrer l’outil fabuleux que ça peut être. Ça ne m’étonne pas de toi Arnaud ^^

  5. Marine Bouyssonnie Dimanche 15 février 2015 à 0 h 54 min - Reply

    J’aimerais essayer le spiritisme pour la plupart des choses.
    Voir ce que ça fait, communiquer avec ma soeur décédée, discuter avec des esprits comme avec des amis, apprendre a les connaitre, savoir ce qui se passe dans  » l’autre monde « , les raisons de leur mort.

    J’aimerais bien pouvoir rediscuter avec ma soeur comme avant mais je ne sais pas si elle est partie ou restée et j’ai peur d’un usurpateur

    Question : L’esprit qui vient peut il venir d’un autre pays et répondre en anglais par exemple ?
    L’esprit qui vient vient selon l’endroit ou tu vis exemple je vis a paris ( c’est faux ) est-ce qu’il habitait a paris ?

    • Arnaud THULY
      Arnaud THULY Dimanche 15 février 2015 à 10 h 43 min - Reply

      Bonjour,
      « L’esprit qui vient peut il venir d’un autre pays et répondre en anglais par exemple ? »
      Oui cela arrive, mais en général la plupart des esprits sont en mesure de s’adapter au langage des participants. La communication n’est pas vocale mais mentalisée la plupart du temps, par conséquent c’est « nous » qui écrivons. Pour faire plus clair, si on montre une photo de fleur à 50 personnes de nationalité et de langue différente, tout le monde dira fleur, mais dans sa langue. C’est le même principe.
      Un esprit est parfois soumis à une zone géographique (quand il y est accroché, comme attaché à un endroit spécifique) mais sinon il peut se mouvoir hors de la notion d’espace temps. On est donc jamais limité dans l’absolu.

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