Lorsque l’on décide enfin de se lancer dans la pratique magique et rituelle après avoir suivi un entraînement préalable sérieux et rigoureux (je n’insisterai jamais assez là dessus) qui a parfois pu durer plusieurs mois de dur labeur, il n’est pas rare que le néophyte souhaite alors ardemment se lancer dans la pratique, et cela se comprend bien. Il se procure donc un livre de magie rituelle et découvre alors que la toute première étape de sa « pratique » consistera à obtenir tout un attirail, nécessaire à la réalisation des rituels, qu’il devra « consacrer » avant de pouvoir véritablement l’utiliser dans le cadre de sa pratique, aucun objet non consacré ne devant pénétrer dans le futur cercle magique.
Il jette un œil au renvoi en bas de page et se rend directement page xxx pour y voir les instructions quant à la réalisation de ces fameuses consécrations. Stupeur! Il est dit noir sur blanc que la consécration est un rituel, qu’il nécessite l’ouverture d’un cercle magique (dans lequel ne doit pas pénétrer d’objet non consacré donc) et en se référant à la page « toi aussi crée ton propre cercle magique en moins de 20 minutes », il découvre avec effroi que la réalisation de l’ouverture d’un cercle…. nécessite là aussi des objets consacrés!!!!
C’est généralement à ce moment-là, partagé entre le désarroi et l’envie de s’ouvrir les veines, que le néophyte abandonne son livre pour se ruer sur internet et venir exposer son problème sur un forum/groupe FB, ou, de temps en temps sur ma boite mail (dans les deux cas c’est une mauvaise idée, une bonne partie des gens qui répondent sur les forums/groupeFB est souvent aussi débutante que lui, et sur ma boite mail je rate 70% des messages tant il y en a (notamment des spams m’indiquant que j’ai gagné à la loterie Congolaise la fantastique somme de 1.000.000.000.000.000 de dollars. :-p . Haaaaaa internet…. )).
Pour éviter une vague de suicide pour manque de réponse, j’ai choisi de traiter directement sur le blog de toute une série de petites thématiques qui permettront non seulement au débutant de trouver des réponses, mais aussi peut-être, qui sait, d’ouvrir les praticiens plus aguerris à de nouvelles perspectives sur des sujets « connus de tous » et considérés comme des bases.
I. Qu’est ce qu’une Consécration?
« Une consécration consiste à rendre sacré, c’est-à-dire ‘faire passer du domaine profane au domaine sacré’ (appartenant à Dieu) une personne, un objet ou un lieu. Un rite religieux est nécessaire à toute consécration.«
Wikipédia
Faisons tout d’abord une petite précision par rapport à cette définition. Celle-ci est issue de la conception religieuse traditionnelle, classique. Elle se réfère tant aux objets qu’aux lieux ou aux personnes. En Magie (moderne), nous lui apposons cependant une limite vis à vis des personnes, dans le sens où il existe un terme bien spécifique qui se réfère à la sacralisation de la personne dans le cadre de sa pratique et des divinités avec lesquelles elle va travailler : il s’agit de la Dédication (nous y reviendrons dans un prochain article car ce terme est hélas bien galvaudé…). Ce dernier terme est d’ailleurs très intéressant car il aide à mieux cerner le sens véritable de la consécration pour un humain. Consacrer, c’est servir, se dédier à servir. Il y a une notion d’abandon de soi pour la Divinité. Il ne s’agit pas de paroles lancées en l’air entre le fromage et le dessert magique, mais d’un acte d’une grande profondeur qui devrait avoir un énorme impact sur celui qui la réalise. On le conçoit bien pour un outil, mais on oublie généralement toute la portée d’un tel acte dans le cadre d’une vie humaine.
Bref.
Une consécration est donc ni plus ni moins qu’un acte magique/religieux visant à donner à un outil, généralement vierge de toute utilisation préalable, un rôle sacré, c’est à dire un abandon de sa fonction classique pour ne plus se destiner qu’à servir dans son rôle magique/religieux. Si vous consacrez un couteau comme athamé, vous ne l’utiliserez plus pour couper votre quignon de pain par exemple.
II. A quoi cela sert-il vraiment?
Beaucoup de gens pensent qu’un outil ne gagne son usage, son utilité, son efficacité, qu’au terme d’un rituel de consécration. Même si ce n’est pas totalement faux, c’est cependant confondre le contenant et le contenu. S’il est certain qu’une consécration vise aussi à donner un sens, un rôle, à un outil, il n’en demeure pas moins qu’un outil, convenablement réalisé, possède intrinsèquement des propriétés agissant sur les plans subtils et que c’est pour ces propriétés naturelles qu’il est utilisé. S’il n’avait pas de telles propriétés déjà présentes et que nous devions tout lui attribuer, alors nous ne nous embêterions pas à utiliser différentes sortes d’objets, nous prendrions plein de fois le même objet en fonction de nos affinités personnelles et nous donnerions à chacun une utilité précise. Nous prendrions par exemple 10 branches d’arbres et nous attribuerions à chacune un rôle et des propriétés rapportées. Bien entendu, c’est possible (et cela explique pourquoi dans l’absolu aucun outil n’est « indispensable »), mais si nous ne le faisons pas, c’est avant tout pour profiter des avantages implicites que chaque variété d’objet peut nous apporter naturellement (et pas pour des questions de déco).
Prenons un exemple. On utilise un athamé pour se défendre (normalement, cf article sur l’athamé). On le choisi alors généralement en fer ou en acier. Le fer possède naturellement la capacité de disperser l’énergie condensée (l’acier étant un simplement un mélange de fer+carbone en quantité allant jusqu’à 2% (au-delà cela devient de la fonte)). Par conséquent, lorsqu’on consacre un athamé, on ne lui attribue pas la propriété de repousser les entités agressives, c’est un effet déjà naturellement présent. Que vous preniez un bel athamé bien consacré comme il faut ou un clou ramassé au sol, vous obtiendrez exactement le même effet sur une entité.
Bien sûr, on peut donner à l’athamé d’autres propriétés, qui ne sont pas nécessairement liées à ses fonctions intrinsèques, auquel cas la consécration peut apporter de telles propriétés. Mais cela découle alors d’une simple charge.
Une consécration n’est pas une simple charge, auquel cas il suffirait tout bêtement de purifier l’outil afin de le laisser vierge de ses charges préalables, de le prendre entre nos mains, de visualiser longuement son utilité avec force de volonté et voilà qui serait fait. Ce serait une charge, pas une consécration.
Non, la consécration est, comme cela a bien été spécifié, un acte religieux (comprenez, inscrit dans un système de pratiques et de croyances se référant à des divinités bien spécifiques) visant à avoir un impact tant au niveau du praticien qu’au niveau des entités évoquées/invoquées, un acte délibéré pour dédier un objet à une ou plusieurs divinités (ou entités) afin de créer un lien spécifique avec celles-ci et de bénéficier en retour de leur pouvoir. Cela explique pourquoi il n’est pas rare qu’après une consécration, le TV d’un outil (taux vibratoire) explose. Cela est bien normal puisque non seulement nous projetons notre propre énergie à l’intérieur de l’objet mais en plus nous créons potentiellement un lien énergétique entre l’outil et l’entité à laquelle nous le dédions!
Une consécration, dans la logique traditionnelle, tend donc normalement à plusieurs buts:
- Renforcer l’efficacité des propriétés naturelles d’un objet;
- Lui attribuer de nouvelles propriétés généralement liées soit au désir de l’utilisateur, soit aux caractéristiques de l’entité à laquelle l’outil est dédié. Un peu comme le transformer en couteau suisse. Mais en moins pratique quand même;
- Passer du profane au sacré : vous n’inviteriez pas une divinité dans une maison mal rangée? et bien il en va de même avec les outils. Un outil non consacré, c’est comme des chaussettes sales (et qui puent) répandues dans le salon. Si votre copine/copain/épouse/mari/parent (rayez les mentions inutiles) vous crie déjà dessus, vous vous doutez bien qu’une divinité ne va pas apprécier et ne reviendra plus!
- Présenter les différents outils aux divinités avec lesquelles vous allez travailler afin qu’elles les bénissent et établir/renforcer ainsi un lien non seulement entre l’objet et la divinité, mais aussi entre vous-même et cette divinité;
- S’assurer que ce qui rentre dans le cercle ne trimballe pas des casseroles. Imaginez, vous achetez un joli couteau sur une brocante et vous voulez l’utiliser comme athamé mais il s’avère être (sans que vous le sachiez) celui de Jack l’éventreur. Plutôt cool mais bonjour les problèmes en perspective avec des charges aussi atroces. Lors d’une évocation, ne vous étonnez pas de voir surgir un démon assoiffé de sang (le votre de préférence) au lieu d’un ange qui aime les pâtisseries que vous aurez préparé avec amour…
Voilà en théorie, ou dans la vision plus ou moins traditionnelle, à quoi sert principalement la consécration….(il n’est pas impossible que certaines traditions spécifiques aient d’autres objectifs) mais la vraie question à 1000 points, c’est :
III. Est-ce vraiment nécessaire?
Toute la question tourne autour de la nécessité d’une telle pratique et nous ne saurions y répondre avec lucidité sans remettre tout cela dans son contexte:
Aux yeux de certains il paraît impensable de ne pas consacrer ses outils pour pratiquer (le coup des chaussettes sales, tout ça tout ça…) et on constate que la plupart des traditions, anciennes comme modernes, incitent à sa pratique (pour les objets, le lieu et la personne) pour quiconque espère pouvoir véritablement rentrer en communication avec la divinité ou ses subordonnés.
Pour d’autres, la consécration n’a rien d’une étape obligée, ils s’en abstiennent et cela ne les empêche pas de pratiquer ni d’évoquer des entités, et ne représente à leurs yeux que l’établissement d’un lien supplémentaire entre praticien et égrégore. Certains ne souhaitant pas cet attachement s’abstiennent donc de pratiquer un tel rituel.
Alors, qui des deux a raison dans toute cette histoire me direz-vous ?
Probablement les deux. La vérité toute simple à comprendre est que la Consécration consiste à apporter de la spiritualité à une pratique qui ne l’impose pas par essence, mais qui peut être directement régie par elle dans de nombreux cas. A moins d’avoir su s’extraire de tous les systèmes et de toutes les croyances religieuses, nous sommes généralement soumis à ce à quoi nous croyons, même inconsciemment. Ce n’est donc pas une simple question de choix personnel, mais un acte qui prend sa source dans le lien subtil et inconscient que nous établissons avec l’égrégore (ou les égrégores) au(x)quel(s) nous nous rattachons lorsque nous appartenons à une tradition. Il va de soi qu’un chrétien ira plus naturellement appeler un ange qu’une divinité païenne, de la même manière qu’un païen ira plus naturellement vers une divinité grecque (ou d’une autre mythologie) que vers un saint chrétien. Les premiers réaliseront donc des consécrations en faisant appel à Dieu, permettant d’appeler toutes les entités rattachées à cette tradition, les seconds en faisant appel à la Déesse et au Dieu (en tant qu’archétypes), permettant d’appeler toutes les divinités de polarité féminine ou masculine rattachées au paganisme. Certains autres, décidant de ne se consacrer qu’à une seule divinité, consacrent leurs outils spécifiquement au nom de celle-ci et ne feront appel qu’à elle dans le cadre de leurs opérations, maximisant leur relation avec l’entité et donc l’obtention de résultats (bien que les actes eux-même soient potentiellement limités par la nature même de leur entité tutélaire).
Une personne hors de toute tradition ou ne souhaitant pas s’inscrire dans un paradigme religieux spécifique n’aura que peu (voire pas) d’intérêt à réaliser une consécration puisqu’il n’aura pas de lien établit avec un égrégore spécifique, et s’extraira de lui-même de la relation implicite qu’implique l’appartenance à une tradition. Certains, cherchant à tout prix le compromis, choisissent de consacrer leurs outils au sacré en tant qu’absolu et non pas à des divinités « spécifiques », voire de simplement les consacrer au travers d’un rituel faisant simplement appel aux 4 éléments. Une telle pratique, si elle a la capacité de rassurer le praticien débutant qui cherche à faire « bien » les choses, ne présente absolument aucun intérêt particulier et ne consiste finalement à rien de plus qu’à une simple charge réalisée par l’utilisateur, le côté théâtral en plus, évidemment (ce qui est souvent indispensable quand on débute si on a pas pris la peine de suivre un vrai entraînement en amont).
J’ai, comme beaucoup, commencé ma pratique en respectant « les règles » dictées dans les livres, bien sagement, et ai consacré mes premiers outils. Et avec le temps, je me suis peu à peu abstenu, jusqu’à parvenir à un stade où aujourd’hui, plus aucun de mes outils principaux n’est consacré (ils sont par contre tous chargés par mes soins, évidemment), sans que cela ne porte la moindre atteinte aux résultats obtenus dans ma pratique. Mais étant détaché de toute tradition et de toute croyance classique, ce qui est vrai pour moi ne le sera pas nécessairement pour autrui dans un autre cadre.
Au final, la consécration est donc directement liée à l’opérateur. Vous êtes donc seuls à voir si la consécration est indispensable pour vous ou pas. Mais comme indiqué, ne réfléchissez pas en terme de VOS envies, mais en fonction de vos croyances profondes. Votre paresse ne servira pas de justificatif pour vous abstenir de réaliser une consécration si vous êtes inscrits dans une tradition qui l’impose.
IV. Tu nous parles des objets, mais et les lieux alors?
Comme nous avons pu le dire dans la première partie de ce texte, la consécration vise non seulement les objets mais aussi les lieux (et les personnes donc). Mais la raison pour laquelle il n’est nul besoin de l’aborder plus avant est toute simple:
Vous faites un cercle avant votre rituel? Et bien si vous regardez en détail tout votre rituel d’ouverture, ce n’est ni plus ni moins qu’une consécration de la zone fermée dans laquelle vous vous trouvez, une transformation temporaire d’un espace profane en un espace sacré qui, de cette manière, s’en trouve également protégé contre ce qui n’est pas de l’ordre du sacré.
Au demeurant, un temple, qui est un également espace consacré, est comme un grand cercle magique permanent (et pas rond…) dont les murs permettent de délimiter l’espace consacré et remplacent le sel que vous mettez peut-être au sol pour matérialiser le cercle.
Quant à la question « est-ce qu’il faut faire un cercle », je vous répondrais qu’il y a sur ce blog un vieil article au sujet du cercle magique. Il ne vous reste plus qu’à le retrouver pour trouver mon avis sur la question ^_^
IV. Et finalement, si je veux faire une consécration, je fais comment pour cette histoire d’objet pas consacré la première fois?
Nous voilà parvenu au terme de cet article et à la question d’origine. La boucle est bouclée.
Si vous avez compris l’essence de tout cet article, vous aurez compris que la consécration ne représente pas un passage nécessairement obligé, tous les outils utilisés ayant (normalement) des propriétés intrinsèques. La consécration est donc liée au rapport existant entre le praticien et ses croyances (ou divinités), mais pas à une obligation d’obtention de résultat de manière absolue et hors d’un paradigme religieux.
Par conséquent, si vous appartenez à une tradition particulière, la première fois que vous allez devoir ouvrir un cercle pour réaliser vos consécrations, il est normal que vous ne disposiez pas d’un matériel consacré. On réalisera donc une version simplifiée de l’ouverture de cercle et du rituel et on s’appuiera simplement sur les propriétés intrinsèques des outils non consacrés que l’on aura au préalable bien purifiés afin qu’ils ne contiennent pas de charges qui pourraient s’avérer désagréables pour l’avenir.
Et si vous n’appartenez pas à une tradition spécifique, vous pouvez juste bien purifier vos outils puis les charger pour accentuer vous-même leur efficacité et vous passer de la consécration. Si vous n’êtes pas croyant ou ne travaillez pas avec une tradition spécifique, cela n’influera finalement pas d’impact particulier sur votre pratique magique.
Dans tous les cas par contre, pensez à bien protéger votre matériel une fois que vous ne l’utilisez plus, l’idéal étant soit de l’enrouler dans un tissu en soie (très bon isolant), soit, mieux encore, de le mettre dans un tissu au plomb (on en trouve dans l’industrie nucléaire). (ps: la couleur du tissu n’a d’importance que dans un cadre symbolique, la matière importe bien d’avantage que la couleur). Une telle protection permettra non seulement de préserver vos outils des regards indiscrets, mais aussi que ceux-ci ne se déchargent ou, à l’inverse, ne se voient « contaminés » par des charges environnantes potentiellement « négatives ».
Perso, je suis païenne et par dessus le marché, je me suis dédiée (engagement d’une vie, tout ça) à une divinité en particulier (et je bosse avec plusieurs).
Résultat : mes objets, je les consacre en fonction des divinités auxquelles elles font référence.
Sauf que comme ça me gonfle de faire tout un foin pour le moindre grain d’encens, je ne consacre QUE les objets qui sont en lien avec ma pratique personnelle spirituelle… Pour tout dire, au démarrage de ma pratique, je me sentais dépitée à l’idée de tous ces objets « obligatoires » à acheter/Se procurer, et je préférais me dire qu’ils n’étaient pas indispensables à ma pratique (et c’était le cas à l’époque). Sans doute que c’était super dangereux et autre, mais par chance je n’ai pas rencontré de mauvaise surprise et j’ai eu le temps de me mettre du plomb dans la tête et quelques années de pratique sous le bras depuis. Bref, quand je me suis lancée de façon sérieuse dans la voie que j’ai choisie et qui est maintenant la mienne, je me suis dit que chaque objet viendrait en son temps, en fonction du moment où j’allais en avoir besoin, et dans les faits, c’est le cas. Je me procure donc les objets au fur et à mesure, les consacre en fonction des besoins (mon brule encens par exemple, ou mon mortier et mon pilon, je ne les ai pas consacrés, même si au final ils ne servent que pour mes pratiques avec les encens… question d’hygiène et de sécurité aussi) et des évidences.
En revanche, je ne suis pas un rituel spécifique à chaque fois : selon l’objet, son usage et la divinité avec laquelle je travaille, je créée quelque chose de différent.
Et certains objets ont beau me servir pour la pratique magique (genre mon faitou et ma cuillère en bois dans le cadre de la Kitchen Witchery), j’avoue que je ne les consacre pas… j’en ai aussi besoin pour ma blanquette de veau…
Je ne sais pas si ce commentaire apporte de l’eau au moulin de la réflexion des gens, mais bon au moins il existe
Excellent article ^^ mais la réponse à la question : « Et finalement, si je veux faire une consécration, je fais comment pour cette histoire d’objet pas consacré la première fois? » se résume simplement au fait de : L’INITIATION PAR UN PERE.
en effet, dans certaine tradition, les outils sont consacré lors de l’initiation qui se passe dans un cercle, tracé par le grand prêtre ou la grande prêtresse avec leurs outils à eux qui sont consacré ^^ outil qui ont était consacré lors de son initiation dans un cercle tracé par sa GPs et GP par leurs outils de consécration ….etc.
le principe de la consécration découle de là
pourquoi ont ne peut pas consacré un objet traditionnellement parlant dans un cercle lorsqu’on est solitaire ^^
mais tres bon article ^^
A ton avis, comment a fait le PREMIER praticien?
Ce que chacun reproduit en solitaire, c’est ni plus ni moins que ce qu’a fait le premier praticien. Et quand on comprend la place réelle de la consécration et sa vocation, on comprend également qu’elle découle d’une dissociation du sacré qui, si on remonte loin en arrière, n’avait certainement pas lieu d’être. Pas sûr que toutes les traditions antiques aient procédé de la sorte par exemple ^_^
bah je dirais des dieux directement ? :p
huhu, nous voilà au fameux « qui de l’oeuf ou de la poule » ^_^
en effet :p mais j’aime bien cette pensée :p
Bah rien n’empêche un praticien actuel de faire de même. C’est même plus intéressant que par un « pair » ^^
Si on prends le peuple des Orcades, les pierres dressées, les lieux de rituel, etc, se trouvaient dans le village et étaient liés au quotidien, la dissociation sacré-journalier ne se faisait pas. Je pense également que la consécration d’un outil est un peu ce qu’est la programmation aux pierres, on oriente un peu plus la chose. J’ai commencé en dédiant mes outils mais concrètement aujourd’hui je ne le fait que très peu et je n’ai pas vu de différences majeures (bon faut dire au début je tâtonnais, c’était sommaire), bref je pense que savoir consacrer un lieu, un objet ou une personne est important mais que la mise en pratique n’est pas obligatoire si on reste dans une pratique « classique ». Après si on veut travailler avec une entité c’est toujours intéressant. Par contre l’article n’a pas vraiment traité du côté « rupture de contrat », je me souviens d’un athamé acheté par correspondance qui était consacré, j’avais dû faire sauter ce lien avant utilisation et c’est un peu plus lourd que de décharger quelque chose.
Comment ont peu faire de la magie sans au moins demander l’aide d’un Être supérieur o_O
J’espère que la réponse est dedans.
Vas falloir que je me procure ton livre Monsieur Arnaud Thuly… Celui qui se nomme La voie du mage
Mais je préviens, si je vois encore un exercice qui propose de regarder une flamme de bougie pour développer ses facultés, je fais une crise ! C’est qui après qui est coincé avec une rétine de l’œil chauffé et plein de point bleu, mauve noir devant pendant des heures ?
Bon, si tu a cet exercice dans ton livre, je vais pas jeter le bébé avec l’eau du bain.. Mais c’est certain que je ne regarderais plus jamais une flamme dans le blanc des yeux.
La notion d’ « être Supérieur » est déjà en soi une interprétation, les entités étant simplement d’une autre densité, sans être ni supérieur, ni inférieur. On fait appel à elles en général parce qu’étant dans « d’autres plans », elles ont des possibilités d’action différentes des notres qui sommes dans un plan matériel. Mais il suffit d’apprendre à agir sur d’autres plans, en direct, pour parvenir à se passer d’elles.
La voie du mage prépare effectivement à ce genre de pratique. Je ne sais plus si j’ai parlé de la flamme, mais si tel est le cas, ce ne peut être que dans le cadre du travail soit sur la vue, soit sur la visualisation. Par conséquent n’importe quel autre objet fera tout aussi bien l’affaire (d’ailleurs il me semble que je parle essentiellement d’une pomme dans le livre ^_^ )
Il faut s’écouter soi. Du moins à mon avis. Agir en fonction de sa foi, de ses croyances. J’ai, comme toi, consacré au début… Très peu, deux ou trois outils peut être. Mais en avançant, je n’en ai plus vu l’utilité, tout simplement. Je dois même dire qu’aujourd’hui, consacrer un outil me gênerait grandement, parce que ça ne me correspond tellement plus, que cette consécration deviendrait un vrai barrage.
La Consécration même techniquement au poil… n’empêchera jamais la profanation si celle-ci doit se faire pour une raison importante qui sur l’heure nous échappe…
Il est plus astucieux de n’utiliser que la contrepartie éthérique d’un outil, pour travailler… au moins le commun des mortels n’y verra rien…
amitiés.