Que l’on soit débutant, plus avancé ou expert auto-proclamé, force est de reconnaître qu’il n’est pas rare de faire en permanence un certain nombre d’erreurs qui vont considérablement brider son avancée et ses résultats voire, dans certains cas, finir par s’avérer dangereux. Inutile de jeter la pierre à qui que ce soit, nous passons tous par là quel que soit notre niveau et quel que soit le temps que nous avons passé à nous intéresser et à pratiquer ces disciplines. Même les praticiens les plus avancés courent en permanence le risque de tomber dans certains de ces pièges, et j’avoue humblement avoir moi-même eu maintes fois l’occasion par le passé de l’apprendre à mes dépens.
Aussi, petit tour d’horizon aujourd’hui des 10 erreurs les plus couramment commises par les débutants et les praticiens plus expérimentés qui avancent sur le chemin de l’énergétique et/ou de la magie.
1. Ne pas prendre soin de sa forme physique
L’une des erreurs les plus courantes que j’ai pu observer au cours de mes années de pratique consiste à négliger la part physique de notre être. Au prétexte que nous touchons du doigt la spiritualité, beaucoup délaissent totalement la part physique, comme si les deux n’avaient strictement rien à voir. Pourtant, s’intéresser à la magie ou à l’énergétique consiste dans un premier temps à comprendre que tout est lié, que si « tout est énergie » et donc que la matière est énergie, l’inverse est réciproquement vrai. Matière et énergie ne sont que les deux faces d’une même pièce. Contrairement à ce que racontent certains mèmes sur internet, nous sommes AUSSI un corps physique. Il convient donc de prendre soin de sa santé et de s’entraîner de façon rigoureuse, seul moyen de véritablement dépasser ses limites tant physique qu’énergétiques. Celui qui espère pouvoir se concentrer uniquement sur le développement de ses capacités psychiques et énergétiques se retrouvera au mieux rapidement limité, au pire finira par en payer les conséquences physiques. Un aspect que trop de praticiens (débutants ou expérimentés) négligent, avec parfois de graves conséquences…
2. Ne pas prendre la peine de s’entraîner & de se former.
Quand on débute, il est courant d’être grisé par son envie de toucher à la pratique magique ou énergétique après avoir ouvert un livre de rituels. Pourtant, la magie n’est pas juste une pratique, c’est aussi une façon d’être. Il est bien entendu possible de vous mettre immédiatement à la pratique, mais il y a de fortes chances que vous lâchiez prise très rapidement (ce qui explique en grande partie ce turn-over incessant observé dans le milieu ésotérique, où les gens s’intéressent 1 mois au sujet puis abandonnent pour retourner à la vie classique). Fut un temps, on considérait qu’un entraînement préalable à la pratique devait durer 1 an et 1 jour. Si un tel délai est peut-être un tantinet exagéré, il sous-entend néanmoins l’importance qu’il y a à se former et à s’entraîner. Apprendre à maîtriser correctement son énergie, à la faire croître, à la manipuler à l’intérieur comme à l’extérieur de son corps, à la projeter, mais aussi à comprendre comment et pourquoi tout cela fonctionne, en lisant un peu et en pratiquant beaucoup pour tracer sa propre voie. Au risque non seulement de finir par abandonner, mais aussi de n’avoir aucun résultat concret voire de carrément prendre des risques (l’énergétique et la magie n’étant pas des sujets fluffy bunny, de véritables risques existent, qu’il est possible de considérablement limiter en faisant les choses correctement et dans l’ordre).
3. Croire que l’on sait déjà tout
Il n’est pas uniquement question ici d’égo mal placé (même si évidemment c’est aussi concerné), mais bien de croire que l’ON (au sens l’être humain) sait déjà tout. L’une des plus grosses erreurs que commettent non seulement les débutants mais SURTOUT les praticiens plus expérimentés, est d’être convaincu que l’on sait déjà tout ce qu’il y a à savoir sur l’ésotérisme, l’énergétique et la magie. Voilà au moins 5000 ans que des gens pratiquent et s’intéressent aux arts énergétiques, ce qui représente donc des centaines de générations de praticiens, qui ont forcément tout vu, tout fait et tout compris. La réalité est évidemment à des années lumière de cela. Il convient de rester extrêmement humbles vis à vis de ce que l’on sait. S’il est bien une chose que ma propre pratique m’a apprise au cours des 18 dernières années, c’est que nos connaissances sont extrêmement minces, et que nous répétons encore et encore depuis des siècles les maigres éléments que nous croyons comprendre, comme une espèce de mantra destiné à nous faire croire que nous y comprenons véritablement quelque chose. Mais la réalité est toute autre. Prenez la peine de sortir des sentiers battus, l’un des rôles de l’ésotérisme et de toutes les disciplines afférentes est de parvenir à l’émancipation de l’être. Suivre le chemin tracé par d’autre tel un mouton suivant le troupeau ne mène à rien d’autre qu’à la perdition, jamais à l’émancipation. Et lorsque l’on sort des sentiers battus, on découvre alors non seulement un monde de possibles, mais aussi un monde où tout reste à comprendre, et tout reste à découvrir, où chaque nouvelle porte nous ramène à notre ignorance et donne l’envie d’aller plus loin.
Certes, il est beaucoup plus rassurant de croire que l’on sait déjà tout ce qu’il y a à savoir, c’est pour cela que tant d’auteurs, tant de spécialistes aut- proclamés, tant de praticiens, se plaisent à suivre les sentiers battus et à les mettre en exergue comme seuls véritables chemins.
Mais la véritable magie se cache dans des lieux auxquels aucun sentier battu ne mène.
A vous de suivre votre propre voie, et de ne jamais oublier que quel que soit votre niveau, quel que soit votre expérience, vous n’en êtes qu’au début du chemin. La seule chose à savoir, c’est que l’on ne sait rien.
4. Oublier de veiller à son ancrage
On ne compte plus les personnes qui, attirées par la spiritualité, ont fini par se perdre en chemin et tomber dans tous les délires ésotériques possibles jusqu’à croire tout et n’importe quoi, au point d’en devenir véritablement décollées de la pulpe, à voir des signes partout, à chercher une cause ésotérique partout etc. Nul n’est à l’abri de finir un jour ainsi, c’est pourquoi veiller à rester ancré et pratiquer régulièrement des exercices allant dans ce sens est aussi important. S’ancrer, c’est faire l’effort de s’extraire du monde des rêves, de l’imaginaire et du « spirituel » (ou de ce que notre époque aime à faire passer pour de la spiritualité) pour revenir dans le réel, dans nos ressentis corporels, dans le monde de la matière. C’est être présent, ici et maintenant, dans le concret, dans le monde, dans le monde physique. Veiller à son ancrage ne vise pas à devenir un matérialiste convaincu, mais à trouver un juste équilibre entre notre part spirituelle et notre part physique, l’humain étant les deux à la fois. Négliger l’un ou l’autre n’est jamais le bonne solution…
5. Ne pas faire le ménage à l’intérieur de soi
Gnothi seauton, « Connaît toi toi même », tels étaient les mots ornant le fronton du temple d’Apollon à Delphes. Si ce principe évoque généralement Platon et la philosophie, dans les faits il s’agit là d’une base essentielle, que dis-je, INDISPENSABLE à tout praticien qui se respecte : l’introspection. Nul ne peut espérer explorer l’astral et ses illusions sans avoir pris la peine de travailler sur lui-même en amont. Nous ne parlons pas ici de développement personnel mais bien de connaissance de soi : connaître ses peurs, connaître ses attentes, connaître ses faiblesses, connaître ses forces etc. Il ne s’agit pas là d’un exercice aisé qui consisterait à relever sur un papier tout ce qui nous passe par la tête, mais bien à explorer les parts les moins connues qui sommeillent à l’intérieur de nous, attendant le pire moment pour ressurgir. Une étape que beaucoup de praticiens négligent et qui fini un jour ou l’autre par ressurgir devant eux, utilisé contre eux par une entité malveillante ou plus simplement par eux-mêmes, dans une sorte d’auto-envoutement hors de leur contrôle…
6. Pratiquer sans tenir compte de sa santé ou de son humeur
Ainsi que nous l’avons dit en point 1, il existe une énorme interaction entre le physique, l’énergétique et le spirituel. Une erreur très commune consiste à négliger son état de santé ou son état moral pour pratiquer. On considère beaucoup trop souvent les pratiques énergétiques et magiques comme extérieures à nous même, comme dépendantes essentiellement de tout un attirail indépendant de nous (placements planétaires, entités, bougies, dates, heures planétaires, incantations, etc.) alors que c’est précisément tout l’inverse. C’est sur nous que repose réellement l’efficacité de nos pratiques (au moins pour une grande part), ce qui implique que notre état de santé ou notre état mental puissent avoir un énorme impact sur notre pratique. Soyons clairs, le risque n’est pas juste de ne pas réussir un rituel qui deviendrait inefficace, si ce n’était que cela on parlerait certes d’une erreur mais sans conséquence majeure. Or le risque existe bel et bien pour le praticien. Faire un rituel, c’est concentrer une grande quantité d’énergie, qu’elle provienne de nous ou non. Toute manipulation énergétique engendre une fatigue, pas toujours perceptible quand nous sommes en pleine forme, mais bien plus évidente quand nous sommes déjà fatigués ou malades. Cette énergie parfois importante que nous utilisons pour notre pratique est autant qui peut venir à nous manquer pour guérir correctement d’une maladie qui pourrait être bénigne en apparence, et qui pourrait dégénérer. Côté mental, des gros soucis personnels ou autres sont à même non seulement de compromettre toute l’efficacité du rituel (en perturbant l’intention mise dedans) mais aussi d’attirer à soi des entités attirées par ces pensées négatives qui risquent d’être émises conjointement à un fort dégagement d’énergie. Enfin, la fatigue physique et/ou mentale engendre un temps de réaction plus long, ce qui peut s’avérer très dangereux dans une pratique qui exigerait de nous d’être au top. J’en ai payé le prix fort il y a des années de cela, je ne peux que vous inviter à vraiment ne pas négliger ce point que tout le monde, même les praticiens les plus aguerris, peuvent un jour commettre, parfois juste par orgueil mal placé.
7. Ne pas lâcher prise & déconnecter
Une erreur qui concerne essentiellement les débutants (normalement) consiste à ne pas lâcher prise, c’est à dire à laisser derrière soi l’acte réalisé et son importance. Quand on pratique un rituel pour venir résoudre un souci qui nous touche, il est très complexe de parvenir à passer à la suite une fois celui-ci réalisé. Il est courant de continuer à y penser, à se demander si ça va marcher, à continuer à penser au problème etc. Pourtant, cet état d’esprit est le pire possible, parce qu’il retient la charge et l’empêche de pouvoir faire son œuvre. Apprendre à lâcher prise est donc l’une des bases les plus fondamentales de toute pratique magique.
Mais lâcher prise et déconnexion ne concernent pas que le rituel en lui-même, cela concerne aussi les expériences du praticien. J’ai eu l’occasion d’en parler longuement dans la voie du mage, il est indispensable pour le praticien d’avoir une hygiène mentale saine pour ne pas risquer un jour de partir en vrille en y laissant sa santé mentale. Combien de célèbres praticiens ont finis tout simplement fous, leur esprit rongé par des années d’expériences parfois au-delà de ce qu’ils se croyaient aptes à gérer ? Lâcher prise et déconnecter vis à vis de tout ce que nous vivons et expérimentons est donc quelque chose d’indispensable, beaucoup trop négligé encore de nos jours par bon nombre de praticiens, quel que soit leur niveau et leur âge.
8. Faire preuve d’arrogance face à une situation
Dans la continuité du point 6 et du point 3, une erreur très courante que font davantage les praticiens expérimentés que les débutants (car ceux-ci sont rarement suffisamment en confiance pour se croire capables de tout gérer en toutes circonstances), consiste à se croire d’un niveau tel qu’ils sont aptes à tout gérer et tout savoir, quoi qu’ils puissent rencontrer comme situation. Comprenons-nous bien, croire en soi et en sa capacité à se sortir de toutes les embûches est un point très positif et extrêmement important, c’est ce qui permet d’avoir la volonté de se battre là où nombre d’autres baisseraient les bras. Mais il faut prendre garde à ce que cette confiance en soi ne vire pas à l’arrogance aveugle, tel un moucheron sur l’autoroute tentant d’affronter le pare-brise d’une voiture lancée à 130km/heure. Si la comparaison a de quoi faire sourire, elle est beaucoup plus réaliste qu’il n’y paraît, et on ne compte plus les praticiens qui ont payé très cher cet excès de confiance. Soyez confiants, mais pas arrogants. Gardez en mémoire que quel que soit notre niveau, il existe toujours des entités ou des situations considérablement plus problématiques que ce que nous connaissions jusque-là et qui sont littéralement insurmontables. Cela permet de prendre du recul vis-à-vis de nous mêmes, de notre pratique, de notre niveau, et potentiellement, de savoir quand il est bon de s’arrêter avant de franchir une limite dangereuse et/ou inutile.
Garder la tête sur les épaules est essentiel en toutes circonstances.
9. Ne pas apprendre à se protéger
Beaucoup trop de gens dans le milieu ésotérique réfléchissent de façon extrêmement manichéenne. Tout est soit bon soit mauvais, soit blanc soit noir. Dans leur tête, la magie « blanche » (et pratiques assimilées) ne présente aucun danger, et seule la magie « noire » (et pratiques assimilées) peut être dangereuse. Pourtant, une telle vision est non seulement totalement naïve mais aussi profondément ignorante des réalités complexes du monde des énergies subtiles. Même la personne la plus positive du monde, la plus bénéfique de la terre et qui pratique les rites les plus positifs qui soient peut se retrouver en proie à des entités néfastes (j’irai même jusqu’à dire que cela va souvent directement de paire). Pour comprendre cela, gardez en mémoire qu’aucune lumière ne peut exister sans ombre, et qu’aucune ombre ne peut exister sans lumière.
Quoi qu’il en soit, l’une des erreurs les plus courantes consiste à négliger les techniques de protection (qu’il s’agisse de simples protections dans le rituel lui-même ou de techniques de défense énergétique). On ne compte plus les praticiens débutants qui déclarent ouvertement ne pas faire de cercle de protection car, je cite, « ils n’ont jamais eu le moindre souci ». Airbag et ceinture de sécurité également ne servent à rien… jusqu’au jour où l’on en aurait eu besoin. Car la réalité est celle-ci : la protection n’est pas destinée à être « utile » en permanence, elle est destinée à être utile le jour où un problème se présente. Et comme on ne sait jamais quand un problème va pouvoir survenir, on fait en sorte d’être toujours prêt, en attachant sa ceinture de sécurité avant de prendre la route ou en installant un airbag dans nos voitures. C’est ainsi que l’on sauve des vies.
Aussi, s’il est important de ne pas tomber dans la paranoïa face aux discours de mauvaise augure que certains propagent, prenez garde à ne pas non plus écouter tous ceux qui voient le monde de l’énergétique et de la magie comme le monde des Bisounours, et protégez-vous.
10. Ne pas purifier régulièrement
Un sujet que je connais qui me touche directement . Tout comme pour le point 9, beaucoup ont tendance à négliger de purifier régulièrement leur intérieur (qu’il s’agisse de leur habitation ou de leur espace de pratique) et de se purifier eux-mêmes. Au delà de tous les problèmes de santé que cela peut générer et que j’ai déjà longuement pris la peine de traiter dans mes livres Purification : Principes & Méthodes et Plantes & Encens de Purification, le problème principal que risque d’engendrer un manque de purification régulier est une interaction directe entre les charges laissées dans votre environnement (potentiellement néfastes) et celles que vous tentez de mettre en place pour votre rituel. Autant donc ne pas négliger de bien nettoyer en profondeur votre intérieur et surtout votre espace de travail avant tout acte énergétique (qu’il soit ou non magique).
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Ainsi ce termine ce rapide tour d’horizon des erreurs les plus courantes que nous commettons dans les pratiques énergétiques et magiques. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive, loin de là.
Et vous, voyez-vous des erreurs courantes qui mériteraient d’être rajoutées?
Merci pour cet article que je vais étudier plus en détail…Je pense avoir à peu près fait chacune des 10 erreurs
Je comprends que tu veuilles avertir chacun des risques et en même temps de toutes façons chaque praticien les fera une fois ou l’autre dans son parcours, je viens d’en faire les frais…Après la question que je me pose, c’est comment apprendre de son expérience, comment se dépasser soi-même? C’était très certainement le sens des initiations autrefois, être confronté au danger en étant seul maître à bord. De ces passages dangereux, on peut soit renaître ou soi mourir (psychiquement ou physiquement). Peut-être que l’on ne se rend plus compte que la magie, l’énergétisme, sont des pratiques à risque, comme l’escalade ou la plongée sous-marine. Le sens du cercle de protection et de l’athamé n’est pas de faire joli ou folklorique
Merci pour tes articles qui assainissent un peu le discours ambiant, ça m’aide car je viens vraiment de vivre une passe difficile!
Le point que je veux soulever fait écho au point 9. Une erreur courante selon moi est de penser que nos techniques de protection sont inviolables. On pense souvent, par exemple, que tracer un cercle est l’assurance qu’il ne nous arrivera rien à l’intérieur.
Certes, contre des entités dont l’énergie est inférieure à celle déployée par le cercle, cela s’avérera suffisant. Pour les autres… cela reste à voir. Pour avoir eu affaire à de nombreuses entités, certaines prennent un malin plaisir à vous montrer à quel point votre cercle est fragile et qu’il ne vous arrive rien parce qu’elles le veulent bien. C’est toujours un constat douloureux.
J’ajouterai également qu’il est tout aussi désagréable de constater qu’une entité nous attend de pied ferme à l’extérieur du cercle, parce qu’elle a du temps à perdre et sait qu’on va bien devoir sortir à un moment ou à un autre… En ce sens, avoir des alliés puissants est un atout, qu’il s’agisse « d’égrégores » ou d’entités qui nous ont pris sous leur aile et avec lesquelles s’est installée une relation de confiance.
Dans tous les cas, apprendre à connaître les limites des moyens de protection dont on dispose, anticiper en préparant à l’avance des protections complémentaires, apprendre à ruser pour géré les imprévus, sont des fondamentaux souvent négligés.
Je plussoie totalement !
Bonjour,
Je viens de lire l’article qui est très intéressant et instructif. Je suis d’accord avec tout ce qui est dit. Le commentaire de Cilla est également très vrai.
Je remarque que tous ces éléments apparaissent bien dans le livre de la voie du mage que je trouve vraiment très bien fait.
Bravo
Cela dit, j’ai une question. Finalement, ne faut il pas justement faire toutes ces erreurs pour apprendre à se renforcer, ou apprendre à se protéger des entités négatives petit à petit et de différentes manières, ou acquérir plus de force dans les énergies avec lesquelles nous travaillons,……? Cela ne veut pas dire pour autant ne pas se préparer avant car c’est important avant de pratiquer quoique ce soit.
Mais j’ai constaté par exemple qu’en magie il fallait éviter de pratiquer quand on éprouvait certaines émotions comme la colère, la haine ou autres. Ce que j’ai fait. Et la gestion des émotions fait partie selon moi aussi des points importants auxquels on doit faire attention avant de pratiquer. Cela peut rejoindre votre point pratiquer sans tenir compte de sa santé et de son humeur. Mais c’est en pratiquant un rituel très négatif sur une personne que je me suis rendue compte de ça. J’ai arrêté et fait une sorte de pacte avec l’univers pour bloquer tant que je ne gérerais pas mieux mes émotions. J’ai fais une autre découverte sur les magies de différentes couleurs. Nous catégorisions les différentes manières de faire la magie Or ce n’est pas parce que nous faisons de la magie noire que nous ne pouvons pas pratiquer la blanche ou la verte! Quoiqu’il en soit, je pense aussi que les émotions ont une grande importance et indiquent comment on utilise les énergies.Du coup, la magie a selon moi une énergie neutre, belle,… mais la manière dont nous les utilisons changera la donne.
Comment pratiquer et apprendre sans se perdre soi-même? Les relations avec les belles entités qui seraient d’accord de nous aider, je valide. Mais quoi d’autres?
Merci beaucoup et see you soon.
Bonjour Arnaud
j’évolue dans le milieu de l’ésotérisme depuis trente ans .Je suis connu de certains mais l’anonymat , in fine, me convient bien . J’ai commencé à évoluer en occultisme , le jour où je me suis remis en doute . Doute qui m’a permis d’évoluer, personnellement et dans ce domaine de l’occultisme qui est ma passion. Ne rien faire ou reproduire ( un talisman de grimoire par exemple) que l’on ne comprend pas pourrait etre aujourd’hui, ma devise . Cette remise en cause m’a amené à étudier la géométrie , les mathématiques , la kabbale et sa guématrie , etc…Je me souviens de l’époque où je décalquais des talismans où je me prenais « pour D.IEU le père » comme dit le proverbe et… j’en rigole . Tant que certains défauts personnels – qui font partie de notre yetser Hara-pour reprendre un terme cabbalistique , ne sont pas vaincus , on stagne . On s’auto-suffit et pire, on s’enfle , comme la grenouille de La Fontaine. La magie , qui à ce stade , n’est que narcissisme , devient alors un amplificateur de défauts . Une contre-initiation. Bien Cordialement
Bonjour, très bel article complet, détaillé et plein de bon sens. Merci de nous les avoir partagé.